Retour sur « Les noms de lieux témoins de notre histoire »

Hervé A.

« Les noms de lieux témoins de notre histoire », tel était le propos de la communication d’Hervé Abrieu le 16 janvier à Chusclan.

Après avoir mis en garde contre les pièges qui guettent l’amateur imprudent (lectures erronées, étymologies fantaisistes…) et en partant des formes anciennes conservées dans les archives, l’orateur, s’appuyant sur un diaporama, a montré que si les noms de lieux, à eux seuls, ne permettent pas d’écrire l’histoire, ils en sont néanmoins les témoins.

Les spécialistes ont su discerner les époques très lointaines de leur création : les peuples préhistoriques nous ont laissé les noms de pierres, de montagnes, de rivière (Calm, Clap, Ventoux, Baux, Barri, Cèze, Gardon…) Arrivés au VIe siècle, les Grecs ont créé quelques noms (Nice, Antibes, Agde…). Les Gaulois ont durablement marqué la toponymie de nos pays : Bédarrides, Carpentras, Laudun, Lyon, Nîmes… Mais c’est la colonisation et la langue romaine qui ont laissé les traces les plus nombreuses : Aix, Gaujac, Sabran, Cavillargues, Cornillon. Vinrent ensuite les migrations germaniques (Fare, Bourg) et l’époque féodale (Bagnols, Collorgues, Fès, Devès, Condamine, etc.) Certains noms plus récents en français semblent ne demander aucune explication pourtant de quelle époque sont Mont-Louis, Mont-Dauphin, Amélie-les-Bains, Le Grau du Roi… ?

 Un incident technique ayant retardé le début de la séance, les réponses aux questions habituellement posées à l’issue des rencontres de Lascours, ont dû être écourtées. C’est pourquoi Hervé Abrieu a décidé de rendre son diaporama bientôt consultable sur le site de l’Académie. Vous pouvez le télécharger en cliquant sur ce lien : H-Abrieu_Noms-de-lieux.pdf (PDF, 2.3Mo)

 

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