L’océan est souvent présenté comme un monde mystérieux, inaccessible, dangereux, immense, que l’on connaît moins bien que la Lune. Cette vision romantique, qui se perpétue, est peut-être moins liée à un faible niveau de connaissance que nous aurions de l’océan, qu’à l’expérience très limitée que généralement nous en avons : une traversée en ferry (associée parfois au souvenir du mal de mer), des baignades à la mer (en évitant les vagues et les zones où l’on n’a pas pieds), un baptême de plongée (sur un lieu touristique), un reportage sur les récifs corallien d’une île paradisiaque, sur la pêche à la coquille Saint-Jacques en Baie de Saint-Brieuc ou sur les attaques de requins à l’île de la Réunion.
Ainsi l’océan est ce monde invisible : parce que très peu de gens ont l’occasion de voir par eux-même ce qui se passe sous sa surface, et parce que ce que l’on nous donne à voir ne reflète que très partiellement la réalité.
Cette conférence tentera d’illustrer pourquoi il est important, en particulier du point de vue de l’écologie, de rendre visible cette invisibilité, à travers des exemples tirés de projets de recherche en cours, à la Martinique, en Nouvelle-Calédonie, en Guyane ou encore à Mayotte, auxquels participe Guillaume DIRBERG, ingénieur océanologue au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris.
Informations
- Quand : jeudi 20 février 2020 à 18h30
- Où : château Val de Cèze, 69 rue Léon Fontaine à Bagnols-sur-Cèze. Entrée libre et gratuite.
- Repas : au restaurant du château. Menu complet, vins et café compris : environ 25€.